Monsieur le Maire,

Au moment de la campagne électorale vous disiez que l’une des premières négociations que vous mèneriez serait celle de la vente du Grand Stade.

Lors du dernier conseil communautaire, vos alliés socialistes, associés aux élu.es de droite comme aux temps anciens de la cogestion, ont voté une ristourne de loyer de 1 million 500 mille euros au profit du propriétaire des girondins qui est, rappelons-le, un fonds spéculatif qui fait partie de ceux qui se sont le plus enrichis durant la crise.

Aussi, la ville, et donc tout.tes les contribuables bordelais, continuent de payer une redevance de 2 millions 400 mille euros qui pourraient être utilisée à trouver des solutions pérennes à la crise sanitaire et sociale que nous traversons.

Les dirigeants du stade semblent vouloir faire payer les pertes, qui s’élèvent à 3 millions d’euros, à la collectivité.

En ce moment, la métropole renégocie de manière opaque le contrat avec la Société Bordeaux Atlantique (SBA) du fait de la clause de revoyure. La poursuite de ce partenariat qui consiste à privatiser les profits et socialiser les pertes serait scandaleuse. Nous ne manquerons pas de le dénoncer.

Pourtant, l’audit financier de la ville le prouve : les dépenses des municipalités précédentes dans des équipements somptuaires plombent les perspectives d’investissement de la ville pour les prochaines années.

Mais à quoi, et à qui donc sert ce stade à l’heure actuelle ?

Alors que les urgences climatiques, économiques, démocratiques et sociales réclament des actes politiques forts et des moyens mis à disposition de tous et toutes par la collectivité et alors que le secteur de la culture se meurt à cause de mesures gouvernementales totalitaristes.

La vente de ce grand stade qui ne bénéficie qu’au seul sport professionnel et non à tous.tes les bordelais seraient une manne financière importante.

De ce fait, nous vous demandons d’informer le Conseil Municipal de vos négociations à ce sujet et des négociations menées actuellement par la métropole.

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