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Le fanatique de la techno, l’ayatollah du toujours plus vite, celui qui a décidé sans rendre de compte à personne et juste parce qu’il est multi-milliardaire de privatiser notre espace en propulsant 42 000 satellites dans le ciel pour couvrir la terre de sa propre toile privée, a installé ses antennes à Villenave d’Ornon sans la moindre autorisation environnementale.

Starlink d’Elon Musk est un projet gigantesque pour déployer des antennes émettant des ondes bien plus énergétiques que celles de la 5G et contre lequel pestent de nombreux usagers du ciel, sans compter les simples terriens qui ne pourront plus observer les étoiles comme avant.

Les milliers de satellites qui évoluent par trains (les premiers sont déjà visibles) provoquent une pollution lumineuse et une perturbation des ondes pour certains usages comme l’astronomie ou la prévision météo.

Ces antennes situées à une centaine de mètres des premières habitations émettent des fréquences proches de 30HGz. La 5G qui inquiète déjà pour sa dangerosité est à 3,4GHz et la future bande de fréquence si contestée est de 26 GHz ! Certes, les signaux sont envoyés à la verticale, vers le ciel, et sans doute peu vers le sol. Mais nous ne disposons d’aucune étude d’impact pour nous en assurer pas plus les simples citoyens que les élus de Villenave d’Ornon qui cherchent désespérément des informations. Que sait le maire ? Une autre municipalité, celle de Saint-Senier-de-Beuvron dans la Manche s’oppose clairement à l’installation d’une station terrestre sans savoir si elle va pouvoir imposer sa volonté.Mais comment est-ce possible ?

Le code des postes et télécommunications stipule, dans son article L34-9-1, alinéa B que toute personne qui souhaite exploiter une installation radioélectrique après avis de l’ANFr n’a qu’à déposer une demande préalable en mairie un mois avant. C’est pas plus compliqué que de faire une demande pour construire un abri de jardin !Le dossier d’information doit tout de même contenir « une simulation de l’exposition aux champs magnétiques générés par l’installation », ce que les riverains aimeraient bien avoir, à n’en pas douter. Qui s’est permis de vendre notre espace commun ?

Non seulement nos gouvernants ne nous protègent pas contre les prédateurs mais ils leur servent la soupe. Bientôt on va apprendre qu’un milliardaire a acheté notre air. Déjà notre eau est cotée en bourse… Reprendre la main sur nos biens communs devient une urgence !

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