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Madame Sandrine Jacotot, adjointe au Maire chargée des commerces,

Par ce courrier, nous relayons le mécontentement de plusieurs petits commerçants au sujet du « permis de stationnement » qu’on leur demande de régler malgré la crise sanitaire et les désagréments qu’elle occasionne sur leur commerce.

En effet, malgré les différents confinements et couvre-feux, il semblerait que la Ville de Bordeaux demande à percevoir le paiement de l’occupation de la voie publique liée à leurs panneaux, étalages…

Pourtant, la période de la crise sanitaire engendre des difficultés pour tous les petits commerçants qui ont continué d’être ouverts malgré le contexte.

Lors du dernier Conseil Municipal vous avez voté une remise gracieuse de 77 700 euros pour le Casino Barrière en raison de la crise COVID.

De la même manière, les petits commerçants doivent pouvoir bénéficier de ces largesses des pouvoirs publics souvent réservés aux plus « gros » à ceux qui se permettent de demander, à ce qui considèrent que l’argent public leur est destiné, et ça tombe souvent dans les coffres des entreprises capitalistes.

Pour mémoire, le permis de stationnement est pour beaucoup de commerçants inférieurs à 200 euros. Cela n’empêche que ces montants qui peuvent paraître légers, pèsent tout de même beaucoup dans les trésoreries déjà lourdement affectées par les conséquences de la crise sanitaire.

Pour bien comprendre vos choix politiques, il faut aussi mettre en parallèle l’aide octroyée par la Métropole de Bordeaux pour le règlement du loyer du Grand Stade de 1,5 million d’euros.

Nous pensons que les collectivités locales doivent être présentes en soutien prioritairement envers les petits, qu’ils soient commerçants, artisans, auto entrepreneurs, salariés indépendants, salariés, qui souffrent en premier de la crise.

Cordialement.

Bordeaux en Luttes.

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