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« Au début des années 90, je vivais dans une cité HLM dans la banlieue sud de Paris. J’avais commencé à écrire cette note en faisant un long texte sur cette période. Puis j’abandonnais, car encore une fois je m’égarais.
Pour résumer, déjà à l’époque c’était au tout début de la brigade anti-criminalité (1994, date de la création de la BAC). Ils circulaient déjà en voiture Ford. Aussi à l’époque, il n’était pas rare de voir des camions de police qui circulaient dans les cités, et il était courant qu’ils stationnent devant les établissements scolaires.
Quelques regards malveillants, quelques quolibets. Rien de bien méchant par rapport à ce qui se passe aujourd’hui, mais déjà quelques tensions. Ça se passait dans le département de l’Essonne, dans le secteur d’Évry, Draveil, Vigneux-sur-Seine, Juvisy-sur-Orge, Grigny, Athis-Mons, Orly, pour vous situer géographiquement le lieu.

Qu’est-ce qui a changé depuis ? Refaisons la chronologie.

Année 1995 : élection de Jacques Chirac sur le thème de la fracture sociale. En 2002, second tour de la présidentielle Jacques Chirac vs. Jean-Marie Le Pen. Nicolas Sárközy de Nagy-Bócsa, dit Nicolas Sarkozy, est nommé ministre de l’Intérieur.
C’est alors que nous entrons dans la doctrine du « privilégier la quantité à la qualité », que l’on peut traduire par la fameuse politique du chiffre, et médiatiquement, nous entrons dans le thème de l’insécurité.
Cf. : le témoignage de l’émission « Les pieds sur terre » de France Culture, intitulé : « La Police, tu l’aimes ou tu la quittes », que je vous joins en lien ci-dessous.

La suite, vous la connaissez.

Des courses poursuites dans les banlieues, des violences et arrestations arbitraires, des contrôles au faciès que l’on pourrait appeler délits de sales gueules, dans les quartiers populaires, comme on dit. Jusqu’à arriver à un événement malheureux et fatal, à Clichy-sous-Bois, avec la mort, en octobre 2005, de Zyed et Bouna. Ces morts malheureuses, sont la suite logique de politiques menées depuis bien trop d’années : Pauvreté, Précarité, Exclusion. Et il s’en est suivi les « émeutes de 2005 ».
Pour plus d’informations, vous pouvez vous reporter à l’émission » Affaires sensibles » de France Inter, qui retrace la construction des cités, telles que celle des 4000 à La Courneuve, où le contrat n’a pas été rempli. Contrat qui était celui de fournir des habitations, bien sûr, ce qui a été fait, mais aussi des services publics, des structures culturelles et commerces qui vont avec, et qui n’ont jamais vu le jour. Ne parlons pas de l’entretien des immeubles…

A Bordeaux, nous pouvons transposer cette situation au quartier des Aubiers, et à celui de Bacalan, même si c’est un peu moins vrai pour ce dernier grâce ou à cause, selon les points de vue, de la gentrification, un problème en effaçant un autre.

2005, c’est aussi l’année du référendum contre le traité de constitution européenne, année où l’attention médiatique est surtout orientée vers cet événement politique. Les « émeutes » survenues suite à la mort de Zyed et Bouna n’ont pas encore eu lieu, ce qui n ‘efface pas que les persécutions envers les populations des quartiers populaires étaient, elles, déjà bien présentes. Rappelez-vous du ministre/premier flic de France, Sarkozy et sa publicité pour le Kärcher, en juin 2005. Et il y en a eu d’autres, des morts par la police auparavant bien sûr, comme celle de l’affaire Malik Oussekine. 
Depuis 2002 et la nomination de Nicolas Sarkozy comme ministre de l’intérieur, et, doit-on y voir une corrélation avec les résultats de l’élection présidentielle, les fonctionnaires de police ont bénéficié d’un blanc-seing pour leurs persécutions.
Il faut savoir une chose : aujourd’hui, entre 50 et 60 % des forces de l’ordre, armée comprise, votent Rassemblement National. Chiffres que vous pouvez trouver en fouillant un peu sur internet, et qui ont été confirmés par le démographe Emmanuel Todd, dans le Journal Du Dimanche en date du 26 avril 2020. Ils avaient déjà été évoqués, lors d’une interview du 17 novembre 2018, sur la chaîne YouTube Thinkerview.

13 mai 2016 -Manifestation contre la loi travail et le 49.3 .
Entendu hier après les charges policières : 
Un jeune femme d’un ton ironique – « Merci, messieurs pour votre violence »
Le policier –  » Pas de problème, c’est toujours un plaisir ».
© About light and men

Pour en revenir au sujet, et la suite vous la connaissez, il y a l’affaire Adama Traoré, tué par la police. Mais je pourrais aussi vous parler, de ce jeune, Théo, d’Aulnay-Sous-Bois, à qui François Hollande avait rendu visite à l’hôpital suite à son viol par des policiers avec une matraque !
Tant que cela se passait dans les banlieues, ne nous mentons pas, une bonne partie de la population regardait ailleurs, voire même cautionnait. Et certains cautionnent toujours…

Puis, il y a les attentats de 2015… L’état d’urgence est instauré, et dès lors, des lois exceptionnelles sont rentrées dans la loi ordinaire. Le mouvement contre la loi travail ou simplement de protestation contre la COP 21 ont été un fabuleux terrain d’entraînement pour le pouvoir en place et sa dérive autoritaire. 
Deux ans auparavant, n’oublions pas la mort de Rémi Fraisse au barrage de Sivens, tué par une grenade lancée par les forces de l’ordre.
La suite encore une fois, vous est familière ; Manuel Valls ministre de l’Intérieur, ou Bernard Cazeneuve… 

Élection présidentielle de 2017, Macron est élu Président de la 5èmeRépublique face à Marine Le Pen.
L’affaire d’Alexandre Benalla. Et des violences, toujours des violences. Dans les quartiers toujours. 
Mais aussi les opposants politiques.
Le mouvement des Gilets Jaunes, qui voit le jour à la fin de l’année 2018 a lui aussi son lot de violences.
Des morts, au moins 22 éborgnés, au moins 5 mains arrachées, des centaines de blessés graves et des milliers de blessés plus « légers », mais pas moins traumatisés.
Des arrestations arbitraires, des gardes à vue, des comparutions immédiates, des amendes illégitimes et disproportionnées.
Et bien sûr nous pourrions évoquer les matraquages, les grenades, les insultes, et le mépris. Curieux pour des gens qui appartiennent à la même classe sociale…
C’est donc bien une affaire d’idéologie.
Zineb Redouane, tué à Marseille par une grenade, toujours (voir lien ci-dessous). Geneviève Legay très gravement blessée à Nice. Et souvenez-vous de ce commissaire de police de Nice, qui a reçu également la Légion d’honneur quelques jours après.

L’actuel préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui fut en poste à Bordeaux a lui aussi fait le job. C’est d’ailleurs à Bordeaux, le samedi 8 décembre 2018, pendant une manifestation de Gilets Jaunes, qu’Antoine Boudinet a vu sa main arrachée.
C’est aussi à Bordeaux, qu’un sapeur-pompier a été blessé par la police et placé en coma artificiel. On peut également parler de Loïc Prud’homme, député de l’opposition, invectivé, menacé, et matraqué par la police.
Et je pourrais vous citer bien d’autres exemple encore. Beaucoup ont été relayés par Macadam Press dont j’ai fait partie. En lien ci-dessous.
N’oublions pas Steve Maia Caniço, 24 ans, mort pendant la fête de la musique de 2019, toujours sous les coups de la police, et Cédric Chouviat, mort le 3 janvier 2020, dont le larynx a été fracturé pendant un contrôle routier…
Plus récemment, Mohamed à Béziers a été tué lors d’un contrôle pendant le confinement. Et puis bien sûr la restriction des libertés individuelles. 
Oui, depuis quelques temps il est possible de partir en garde à vue parce qu’on affiche une simple banderole sur son balcon.
J’imagine que beaucoup d’entre vous, ont entendu ou vu passer la vidéo qui circule depuis le 26 avril dernier concernant une arrestation à L’Île-Saint-Denis. Avec propos racistes bien sûr, et violences physiques…
Des vidéos comme ça il y en a plein qui circulent. Vous pouvez suivre le travail de Taha Bouhafs ou encore de David Dufresne à ce sujet (en lien ci-dessous, interview du 20 janvier 2020).
ils tuent, et violentent en toute impunité. Et jusqu’à présent, il semblerait qu’aucun des policiers impliqués dans des homicides n’ait fait de prison…
Quid des enquêtes de l’IGPN classées sans suite, de la lenteur des procédures, et de la difficulté de faire condamner un membre des forces de l’ordre 
Voir la vidéo ci-joint sur la chaine Thinkerview : interview du policier du syndicat Vigi-police, Alexandre Langlois.
(En 2016, lors du mouvement contre la loi travail, avec des copains militants, nous nous étions rendus à une réunion organisée par la section locale du Parti Socialiste à l’Athénée municipal. Souvenez-vous de ce mouvement,  » Eh ho la gauche « , emmené par Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture soumis au lobby des pesticides, qui consistait à tenter de rassembler ce qui restait du Parti Socialiste alors en décrépitude, autour de François Hollande.
Après avoir mis un peu le bazar de façon potache dans la réunion, en applaudissant lorsqu’il ne fallait pas par exemple, on se faisait sortir petit à petit. Et c’est alors la brigade anti-criminalité qui venait nous récupérer. Voir lien de Rue 89 ci-dessous).

Voilà pour la petite parenthèse, qui illustre bien que la police est depuis longtemps au service du pouvoir en place, au point de livrer des opposants politiques à la Brigade anti-criminalité. Ce qui pose également la question du rôle joué par cette brigade, mais nous y reviendrons.
A force de jouer sur le tout sécuritaire et avec l’électorat du Rassemblement National (ex Front National), les gouvernements successifs ultra-libéraux, soi-disant progressistes, ont créé un monstre qui leur échappe.
La police tape aussi vite que les inégalités se creusent parmi les classes sociales.
Des populations précaires des quartiers populaires (ce que l’on appelait autrefois prolétariat ou classe ouvrière, n’ayons pas peur des mots…) récoltent insultes, coups et mépris. Tandis que les classes moyennes basses, à savoir une partie considérable de la population, se font taper au portefeuille par des amendes.

C’est d’ailleurs cette population qui est présente en nombre dans le mouvement des gilets jaunes, venant des territoires excentrés et ruraux, ou encore des proches banlieues et villes voisines des grandes métropoles.

Il va sérieusement falloir nous interroger sur notre avenir. Et pas que sur le mode de vie.
La question de la réforme de la police va inévitablement se poser. L’inspection générale de la police nationale, ne doit plus dépendre du ministère de l’Intérieur. Elle devrait selon moi être une entité indépendante, et travailler en collaboration avec le ministère de la Justice.
La situation actuelle est la suivante : on demande à des fonctionnaires de police d’enquêter sur d’autres fonctionnaires de police. Peu de personnes iraient investiguer sur leurs propres « copains », n’est-ce pas ?Ou alors, comme dirait le proverbe, avec des amis comme ça on n’a pas besoin d’ennemis.

Mais il serait bon de rappeler également une chose, afin que mon discours ne paraisse pas orienté. 

Parlons des suicides dans la police, en 2018 par exemple, 35 policiers et 33 gendarmes se sont suicidés selon le ministère de l’Intérieur, et entre janvier et avril 2019, déjà 24 suicides avaient été recensés.
Parlons aussi du manque de moyens et des conditions de travail, de leurs véhicules délabrés et donc dangereux, des commissariats insalubres, du matériel informatique obsolète, des heures supplémentaires non rémunérées, et des salaires de misère. 
Et on leur demande toujours plus de travail. 
Mais surtout plus de résultats.
La quantité, toujours la quantité.
Les fonctionnaires de police comme tant d’autres fonctionnaires sont victimes des coupes budgétaires. De par leur rôle de bras armé des gouvernements successifs, ils doivent aussi faire face à la défiance de la population et au mépris de leur haute hiérarchie (préfet, haut fonctionnaire, commissaire divisionnaire, etc.)
Parlons de cette problématique de défiance et donc de la considération de la population envers sa police.
Nous faisons partie de ces quelques pays européens où le peuple éprouve de la peur, du mépris, voire tout simplement ne l’aime pas.
En effet, combien d’enfants ont nourri le rêve de devenir policier pour sauver la veuve et l’orphelin, et attraper les « bandits » ? Comment expliquer qu’au fil des années et de la maturité, notre regard change, voire s’inverse ?
Dans une interview que vous trouverez en lien ci-dessous, Sébastien Roché, ancien enseignant à l’école de la police nationale, confirme que depuis plusieurs décennies maintenant, le modèle français de la police est celui de faire peur.

Interpellation le 20 mai 2016 après la manifestation contre la Loi Travail dite El-Khomri et contre l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution.
« La question, que je me pose, est celle-ci. Étranglement et autres clés de bras étaient-ils nécessaires, face un bonhomme taille poids-plume…? »
© About light and men

On est loin du temps où Renaud chantait « J’ai embrassé un flic », bref vous l’aurez compris, on n’est plus vraiment Charlie.

Pour ma part et avec le peu de connaissance que j’ai mais l’intérêt que je porte à cette problématique, il me semble urgent et impératif d’envisager des réformes au sein de la police : 

– En ce qui concerne la brigade anti-criminalité utilisée de façon arbitraire face à des opposants politiques, qui je le rappelle ne sont pas des criminels, il faut tout simplement envisager sa dissolution. De plus, depuis maintenant 4 ans, elle a été utilisée pour des missions qui ne relevaient pas de sa compétence, à savoir entre autres, le maintien de l’ordre en manifestation et la répression des opposants politiques.
Les effectifs pourraient donc être intégrés à la BRB (Brigade de Répression du Banditisme) afin d’être mobilisés à la recherche et enquêtes des gros trafiquants, plutôt que de courir après le revendeur de résine de cannabis … Ne vaudrait-il pas mieux se concentrer sur la base du problème ?

– Autre sujet, philosophiquement épineux, celui-ci : je me pose également la question de la conscription au sein de la police nationale et municipale.
On pourrait imaginer par exemple, et ce afin d’y mettre un peu de mixité (je n’aime pas ce mot mais c’est le seul que j’ai trouvé) qu’une recrue irait faire ses classes dans une école de police, et reviendrait ensuite faire son service au sein de la police nationale ou municipale dans le secteur dont il est originaire. 
Cela permettrait que les policiers effectuant leur service connaissent parfaitement la région où ils exerceraient. Car actuellement beaucoup d’entre eux ne sont pas familiers avec les secteurs où ils travaillent.

– Partant du constat, comme je l’ai évoqué plus haut, que le dialogue est rompu avec la population, il serait absolument nécessaire d’intégrer des éducateurs spécialisés et des éducateurs de rue au sein des effectifs de la police nationale et municipale.

– Toujours en rapport avec cette défiance, il faut supprimer les entreprises privées actuellement en charge du stationnement urbain afin que cette tâche revienne en régie municipale. En effet, et ce toujours pour des préoccupations financières, les actuels agents de stationnement ne gèrent que celui-ci et rien d’autre, ne s’occupant pas par exemple, du stationnement « sauvage » et des délits routiers. Ce qui continue de participer selon moi, à la haine de l’uniforme.

– En mentionnant les uniformes, se pose aussi la question de la police municipale, dont les agents ressemblent aujourd’hui bien plus à des militaires qu’à des personnes avec qui nous pourrions avoir envie d’établir un dialogue. Il va également de soi que ces derniers n’ont pas la nécessité de porter une arme à feu comme le prônent certains élus municipaux (Robert Menard à Béziers par exemple).

Politiquement, le président Emmanuel Macron se retrouve dans une certaine impasse. Après avoir fait exploser le PS et l’UMP, et ayant pour bras armé une partie des électeurs du Front national via sa police, il se retrouve face à une population de plus en plus précaire qui n’hésite pas à aller au contact pour sa propre survie.
Politiquement aussi, il est face à une gauche radicale qui n’hésite pas à dénoncer l’utilisation de la police à des fins politiques, et qui demandera des comptes le moment venu.
Il ne renoncera pas, ni ne reculera, et n’hésitera pas une seule seconde sur les moyens à employer. D’autant que ce n’est plus un secret, Emmanuel Macron reste très fidèle aux personnes qui l’ont placé là où il est. Références : Juan Branco dans son interview sur la chaine YouTube Thinkerview, mais aussi son livre « Crépuscules ». Egalement l’interview d’une ex-députée de la République En Marche, réalisée par Denis Robert pour Le Média.
Désormais les preuves sont là, visibles de tous.

Nombre de représentants syndicaux de la police, notamment le syndicat Alliance (syndicat de l’ultra droite policière), premier à minimiser ou même à nier les violences commises, se voilent la face et refusent d’accepter que la police soit jugée sur son comportement visible.
Si les violences policières n’étaient recensées qu’au nombre d’une par an, cela resterait un fait divers, certes de trop, mais tout de même minoritaire. Or cela fait trop d’années que ce n’est plus le cas.
À un moment, c’est inévitable, ce sera eux contre nous.
Quand je dis « eux », je ne parle pas des fonctionnaires de police mais des donneurs d’ordres, car ce sont eux les responsables de cette situation.
(Je vous joins ci-dessous l’édito de Denis Robert pour Le Media, intitulé Eux contre nous)

Tout ceci est une piste de réflexion, il y en a bien évidemment d’autres à explorer.

Je n’ai pas écrit tout ce que je souhaitais, et j’ai certainement oublié tout un tas de choses en cours de route.
Je vous invite à consulter les sources que je vous mets en lien ci-dessous. 
Pour info, sachez que je me les suis toutes retapées avant d’écrire cet article. Ça prend du temps, beaucoup de temps…

Allez, force et courage et n’oubliez pas, sortons les masques !

KAMI, photographe, colistier BEL

Sources :

Mediapart :

– « Quand l’État ne tient plus ses flics  » https://youtu.be/BvZk05VxBcw

– Interview de Sébastien Roché, ancien enseignant à l’école de police nationale. Auteur du livre « De la police en démocratie » https://youtu.be/PEVfQcpIw7I et « La police doit faire peur » https://www.mediapart.fr/journal/france/090320/le-modele-francais-c-est-la-police-qui-fait-peur

France Culture « Les pieds sur terre » :


– Manif des gilets jaunes : « Moi, dircab du Préfet, de leur point de vue, j’ai basculé dans le camp de l’ennemi » https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/manifs-changer-de-campvia @radiofrance.

-Témoignage de policiers qui expliquent pourquoi ils ont raccroché.

« Police : tu l’aimes ou tu la quittes » https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/police-tu-laimes-ou-tu-la-quittesvia @radiofrance.

– Témoignage sur le burn-out dans la police.

« Policiers en burnout » http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/policiers-en-burnoutvia @radiofrance.

– Une femme tuée à sa fenêtre : Zineb Redouane https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/zineb-redouane-une-femme-a-sa-fenetre-0


Emission C à VOUS: 

14 janvier 2020, avec David Dufresne et un commissaire de police https://youtu.be/CWE4tF9bWCk

France Inter « Affaires sensibles » :

« La Cité des 4000, béton armé » https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-10-fevrier-2020via @radiofrance.

Thinkerview :

– Interview d’Alexandre Langlois, « Violence policière et gilets jaunes ». https://youtu.be/b_yerNHpxQ4

– Emmanuel Todd  » trahison des élites » :

– Juan Branco « L’llusion de la démocratie » https://www.youtube.com/watch?v=yEtmZKE5jhw

 et son livre « Crépuscules » ici en livre audio https://www.youtube.com/watch?v=0IXhr5p_BPE

Rue 89 :

– Stephane Le Foll

Le Média : 

– Denis Robert, « Eux contre nous »

– Denis Robert, « Une ex députée de LREM révèle les dessous de la Macronie » https://www.youtube.com/watch?v=iYH097yQqOg

Lien de la page Facebook de Macadam Press : https://www.facebook.com/MacadamPress/

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